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Jean-Michel Gerbais est spécialisé en psychothérapie

Psychothérapie à Saint-Jean-de-Monts (85160)

Psychothérapie

L’expert Centré sur la Personne en question

Accompagnement thérapeutique et tendance actualisante

Le thérapeute est un « expert » puisqu’il est formé à une profession. Il a acquis les aptitudes à accompagner une personne au tournant de sa vie. Mais en aucun cas, il n’est expert, au nom de la personne. C’est elle la mieux placée pour connaître la signification de son expérience. Il ne peut prétendre avoir accès à « la vraie réalité », cachée derrière les discours manifestes. Cette position où existerait une « vraie signification » des choses, extérieures à la personne, instaurerait une attitude infantilisante et normative, selon laquelle « le client est informé indirectement de son ignorance, de son insensibilité, de sa vision embrouillée ou de son incapacité émotionnelle à comprendre la réalité ». Par contraste le thérapeute est présenté comme quelqu’un de sage qui sait tout.

Psychothérapie

Extrait du livre de Bernadette Lamboy

« Devenir qui je suis » Page 137

1/Dès 1940, Rogers avait « politiquement » combattu l’idée que le thérapeute sache à la place du client. Il déclarait en effet : « La thérapie ne consiste pas à le prendre en mains, mais à libérer son potentiel d’épanouissement et de développement, à lever les obstacles qui ralentiraient sa marche en avant. »

2/ Cette disposition est fondée sur la confiance dans la tendance actualisante du client, ce que Rogers énonçait déjà à l’époque : « Notre approche s’appuie avant tout sur l’élan vital qui porte l’individu à se réaliser, à se bien porter et à s’adapter ».

3/ On comprendra aisément, et Rogers en témoigne, que ces affirmations aient provoqué un tollé. Cette position révolutionnaire à l’époque, a participé, et continue de le faire, à l’évolution des mentalités dans le sens d’une autonomisation et d’une confiance dans le potentiel humain.

L’expertise d’un professionnel « Centré sur la Personne » existe, mais elle répond à une certaine optique : accompagner une personne pour l’aider à trouver ses propres réponses ; ce qui signifie aussi lui permettre de mesurer/évaluer la justesse de ses réponses à partir de ses propres repères. Ce sont deux choses différentes que celle de dire à la personne comment elle doit envisager ses propres problèmes, les analyser et les résoudre –point de vue de l’expert qui sait- et celle de lui donner les moyens d’accéder à des repères internes fiables- point de vue de l’expert compétent dans la pratique de la facilitation. La collaboration du thérapeute s’établit sur la base de la confiance dans le processus qui permet à la personne une meilleure approche d’elle-même, une réappropriation de ce qu’elle vit, une connexion avec son lieu d’évaluation interne.

Dans ce sens, « un  thérapeute est sans idée », pour reprendre le titre d’un livre de François Jullien, Un sage est sans idée : sans idée, mais ouvert au processus en cours et à tout ce qui viens à propos. Cet à-propos justement n’est jamais établi à l’avance. Un thérapeute est sans idée préconçue, sans grille d’interprétation, sans connaissance a priori de ce qui convient à son client. Ce non-savoir lui permet une marge de manœuvre  beaucoup plus grande capable d’épouser le courant. Ce non-savoir n’est pas du registre de l’incompétence ou de l’ignorance feinte, il est réelle disponibilité et réelle sensibilité pour accueillir et suivre au plus près ce qui vient émerger chez la personne. Cette attitude requiert une assurance, non dans la connaissance de la vérité, mais dans le processus en éclosion.

4/ L’activité de l’expert consiste essentiellement à soutenir et accompagner le cours des choses, à suivre la personne au plus près de ce qu’elle vit en l’aidant à écouter ce qui cherche à sourdre de son intérieur. Dans ce sens, le thérapeute, « de démiurge devient accoucheur ».

5/ S’il est du ressort du thérapeute de mettre en place les conditions, il ne lui appartient pas de diriger le processus. Sa manière d’offrir sa compétence à la personne consiste à replacer à chaque fois la balle dans son camp. C’est à elle de se déterminer, de s’affirmer, d’avoir des idées, ce qui n’exclue pas que le thérapeute, lui aussi, se laisse inspirer et que des propositions lui viennent à l’esprit.

Il est finalement beaucoup plus « reposant » d’établir la confiance dans le processus créateur plutôt que d’avoir la responsabilité de trouver la bonne manière de répondre et de s’efforcer de le faire. Le saut dans la confiance n’est pas un renoncement  ou un laisser faire, il est un engagement de tous les instants à participer à ce que vit le client, pour s’en remettre finalement au mouvement organismique né de l’interaction. La parole, l’expression, le geste sont des émergences qui viennent s’ajuster à la situation. Le thérapeute doit pouvoir vivre dans une certaine mesure avec l’incertitude : ne pas connaître à l’avance ce qu’il faut faire dans telle ou telle situation. Le thérapeute « s’efface » derrière le surgissement de l’instant. Il place sa compétence professionnelle dans cet « effacement » au profit d’une aptitude à se glisser dans le cours de l’échange et à laisser venir la réponse ajustée. La meilleure preuve de l’efficacité de  cette aptitude, c’est lorsque la personne « oublie » le thérapeute, qu’elle à le sentiment d’avancer par elle-même à son gré, que, par exemple, elle reprend ses termes sans s’en apercevoir, comme si elle les découvrait (il s’agit bien ici d’une découverte)- car rien alors n’entrave son processus évolutif. Les interventions du thérapeute s’ajustent sans distraire la personne du contact intime qu’elle entretien avec elle-même. Travailler dans la confiance revient à effectuer un double mouvement : mobiliser les forces vives et se lâcher dans la confiance. Ce genre d’expertise est d’une grande exigence.

  1. Kenneth Gergen et John Kaye, « Au-delà de la narration: la négociation du sens thérapeutique », p.83.
  2. Carl Rogers (1979), in l’Approche Centrée sur la Personne, p.409.
  3. Ibid.
  4. Cette attitude de confiance dans le processus émergent se retrouve dans la tradition occidentale, le plus souvent dans une connotation spirituelle. Il s’agit de se remettre à quelque chose en soi qui est plus grand que soi. A titre d’exemple, Simone Pacot revient souvent sur cette écoute qui vise à réceptionner ce qui cherche à se faire entendre (et qui dans ce cas, viendrait de Dieu à travers le souffle de l’Esprit.). Il s’agit dit-elle, « de faire table rase de toute idée préconçue, même si elle parait excellente, de laisser une plage, un blanc, un creux pour que l’Esprit soit libre de se manifester et inspire une direction tout à fait inattendue. » in L’Evangélisation des profondeurs, p.155. L’esprit dans l’ACP, n’est pas à rechercher dans une « extériorité » ou une intériorité « éthérée » mais dans la dimension organismique, au plus profond du mouvement de la vie habitée de l’intelligence organique, qui affleure dès lors que le silence des mots laisse place à l’expérience du vivant.
  5. Carl Rogers (1979), in l’Approche Centrée sur la Personne, p.411

Qi Gong

Principe du Chi ou du Khi

Le Chi (en chinois) ou le Khi (en vietnamien) peut se traduire par l'énergie.

Le Khi est une force de vie, un flux d'énergie primordiale qui circule dans toute chose vivante que l’on pourrait appeler aussi information.

Cong en vietnamien signifie travail le Khi Cong est donc un travail sur l’énergie informationnelle

Le travail du Khi Cong a pour objectif de rétablir l'unité entre le mental et le physique. Il nous rappelle que l'esprit et le physique forment ensemble une entité. C'est une voie vers l'unicité.

Qi Gong

Les mouvements de cette pratique (avec un long bâton en bambou qui permet une expansion du mouvement) vont jouer avec les méridiens : les étirer, les dénouer…, pour faire circuler au mieux notre énergie.

Si l’on associe à ces mouvements l’attention de l’esprit, une bonne respiration (oxygénation), les fluides du corps vont mieux circuler et les échanges vont s’améliorer.

Cette série de 4 fois 4 exercices permet :

  • 1. D’étirer les méridiens (détente du système nerveux)
  • 2. De masser nos organes internes (fluidification des échanges corporels)
  • 3. De vivre une respiration profonde (harmonisation de notre ressenti corporel)
  • 4. De porter l’attention sur le suivi du mouvement et donc du moment.
  • 5. De parvenir à un état disponibilité intérieure propice à la pratique du Focusing.

Le Focusing participe de cette réconciliation corps et esprit. Notre sens corporel au contact de notre réalité présente ici et maintenant sera à l’honneur pendant et après les mouvements proposés. Pendant les exercices (4 séries de 4 exercices) notre corps va être sollicité d’une manière non habituelle, nous allons alors porter notre attention sur ce que chaque mouvement nous propose. Nous pourrons découvrir des dimensions cachées en nous qui n’avaient pas encore trouvées de mots pour se dire. Nous tenterons de nous approcher de ce qui fait écho en nous, cette présence vigilante à nous-même sera le fil conducteur des exercices.

Relation d'aide

« Puisque le thérapeute ne cherche pas à agir directement sur le changement en le dirigeant, l’accent se porte en premier lieu sur le climat susceptible de le favoriser.

Les attitudes du thérapeute contribuent à créer ce climat au sein duquel la personne, suffisamment en confiance, va pouvoir examiner ce qui la préoccupe.

Rogers a longuement insisté sur l’instauration d’un tel climat. Pour lui les trois attitudes (congruence, regard positif inconditionnel, empathie) en sont la base :

 « Trois conditions doivent être remplies pour qu’adviennent cette ambiance propice à l’épanouissement. »1 Cette perspective, à l’époque révolutionnaire et iconoclaste dans l’esprit aussi bien que dans la pratique, est devenue tout naturellement la base du travail thérapeutique.

De nombreux courants thérapeutiques en viennent ainsi à souligner  « l’importance de créer un climat où les clients vivent l’expérience d’être écoutés, d’avoir chacun leur point de vue et d’être compris, de se sentir confirmés et acceptés ».2

L’ACP a infusé des orientations aujourd’hui référentes.

Créer un climat facilitateur instaure un certain mode relationnel, au sein duquel la personne peut approcher le changement qu’elle recherche tout en le redoutant.

  • En conséquence, il parait primordial de créer un espace~temps sécuritaire, à travers une  « sécurité de base » qui offre à la fois l’assurance, la confiance, l’ancrage nécessaire et la latitude, l’aisance, l’ouverture exploratoire pour évoluer.
  • Au départ,  le client doit pouvoir trouver chez le thérapeute l’appui qui lui manque, l’aisance qu’il n’a pas. Indispensable pour donner à la personne l’assurance qu’elle sera respectée dans son rythme, ses convictions, sa démarche, ce climat est la porte d’entrée à soi-même et à son propre processus de changement.
  • Ce climat est donné principalement par l’attitude globale du thérapeute, sa présence chaleureuse, son style d’intervention, et son savoir faire professionnel. Le thérapeute confiant dans ce qui va se passer (tout ce qui se passe s’inscrit dans l’échange et nourrit la relation) peut se rendre disponible à ce qui survient et anime la personne.
  • Osant regarder ses peurs (peur de mal faire, de faire mal, d’être en panne, de perdre le contrôle, le pouvoir, la reconnaissance….), il peut accueillir les peurs du client.
  • Sa qualité de présence contribue à créer un climat de confiance : il s’agit d’une présence habitée, pleine, forte, tout en étant discrète, une présence ancrée ici et maintenant capable justement d’accueillir ce qui se présente. Calée dans la plénitude de l’instant, cette présence ouvre l’espace du possible,  transmettant à la fois l’autorisation d’aller son chemin et le sentiment de sécurité pour affronter l’inconnu. Le doute, l’angoisse des situations ont besoin d’une confiance bien assise, capable d’affronter l’inconnu et ce qu’on projette sur lui qui fait si peur.
  • Un autre aspect qui contribue à la mise en place de ce climat renvoie à la « bienveillance » qui réjouit « le regard positif inconditionnel ». Cette bienveillance, qui porte soin et sollicitude pousse à se réconcilier avec les dimensions souffrantes de l’humain dans une proximité non feinte, que certains nomment amour ou compassion. Il est fort probable qu’elle participe, par l’accueil fait à la souffrance, à la « délivrance » de ce qui est retenu prisonnier, de ce qui est fermé endolori, enfoui dans l’ombre.

La personne qui n’a pas à résister parce qu’elle est pleinement reçue peut se laisser aller et, finalement, dire oui au vivant qui cherche à se manifester. »

  1. Carl Rogers (1986), in l’Approche Centrée sur la Personne, p.166.
  2. Kenneth Gergen et John Kaye, « Au-delà de la narration: la négociation du sens thérapeutique »,p.94.

Lamboy, B. (2003). Devenir qui je suis, une autre approche de la personne. Coll. Psychologie, Ed. Desclée de Brouwer, Paris. p, 144, 146.

Thérapie psychocorporelle avec le Focusing

Comment change-t-on? Comment ne change-t-on pas? Si vous êtes comme beaucoup des gens qui sont attirés par le Focusing, vous vous sentez sans doute bloqué dans un ou plusieurs endroits de votre vie. Il y a quelque chose en vous, ou dans les circonstances, ou dans vos émotions ou vos réactions, que vous aimeriez changer. C'est très naturel. Mais il y a deux façons d'approcher cette envie de changer:

Une façon suppose que pour que quelque chose change, il faut que vous le changiez. Il faut que vous fassiez quelque chose. On peut appeler cela la méthode "faire/réparer".

L'autre façon, qu'on pourrait appeler la méthode "être/permettre", suppose que le changement et l'impermanence sont dans la nature des choses et que quand quelque chose semble ne pas changer, il a besoin d'attention et de présence, avec une attitude lui permettant d'être tel qu'il est, et en même temps ouverte à ses prochaines étapes.

Nos vies de tous les jours sont baignées de l'hypothèse "faire/réparer". Quand vous parlez d'un problème à un ami, quelle chance a-t-il de vous répondre par un conseil pour résoudre le problème?

Beaucoup de nos thérapies modernes sont également basées sur cette hypothèse. Les thérapies cognitives vous demandent de changer vos dialogues intérieurs. L'hypnose amène souvent de nouvelles images et croyances pour remplacer les anciennes. C'est pourquoi la philosophie du "être/permettre" qui sous-tend le Focusing est une philosophie radicale. Elle retourne nos attentes habituelles et nos façons de voir le monde. C'est un peu comme si je vous disais que cette chaise sur laquelle vous êtes assis voudrait devenir un éléphant, et que si vous lui donnez votre attention intéressée, elle va commencer à se transformer. Quelle idée saugrenue! Et bien c'est exactement comme ça qu'une partie très profonde de nous réagit à l'idée que la peur peut se transformer en quelque chose qui n'est pas du tout de la peur, si elle reçoit une attention intéressée.

Quand les gens qui font du Focusing parlent de la "sagesse du corps" ils veulent dire que le ressenti "sait" ce qu'il doit devenir à la prochaine étape, aussi sûrement qu'un bébé sait qu'il a besoin de chaleur de compagnie et de nourriture. Aussi surement qu'une graine de radis sait qu'elle deviendra un radis. Il est totalement inutile de dire au ressenti ce qu'il doit devenir; jamais besoin de le faire changer. Il suffit de fournir les conditions qui permettent le changement, comme un bon jardinier qui fournit de la lumière, du terreau et de l'eau, mais qui ne demande pas au radis de devenir un concombre.

Focusing et tarot zen d’Osho

« Le Bouddha n’est le monopole ou la propriété de personne. La bouddhéité est l’essence de tout ce qui existe, l’intime profondeur des êtres. Il n’est pas nécessaire d’être bouddhiste pour être un bouddha. L’éveil transcende tous les concepts religieux, il est la nature même de tout un chacun. Invitez le Bouddha en vous à participer à vos activités quotidiennes, afin que chaque instant de votre vie soit une méditation, une grâce, une beauté, une bénédiction. » OSHO : NO MIND : THE FLOWERS OF ETERNITY

Focusing et tarot zen d’Osho

Le Tarot Zen d’Osho ne se veut pas être un tarot classique, c’est-à-dire un tarot servant à prédire l’avenir. Il s’avère être plutôt un jeu transcendantal zen qui reflète l’instant présent et nous révèle ainsi sans jugement ou comparaison, la réalité du moment. Ce jeu nous incite à développer davantage notre sensibilité, notre intuition, notre compassion, notre courage ainsi que notre individualité.

Vous constaterez que les images du Tarot Zen d’Oscho sont vivantes. Le pouvoir qui émane de ces cartes est indéniable car elles touchent notre moi profond à travers un langage qu’il comprend. Elles stimulent notre compréhension et apportent de la clarté à notre vision.

Combinées avec l’approche du Focusing, à l’écoute de notre présent intérieur, elles viennent éclairer une situation, un problème, sous un jour nouveau.

Cette combinaison,  va faciliter une compréhension élargie de la situation, chaque carte est rattachée à un texte d’Osho qui viendra apporter le point de vue de la philosophie zen dans le respect de nos individualités. La pertinence du Focusing et la sagesse zen nous invitent à vivre selon nos aspirations profondes, au-delà de la dualité, une vie plus pleine, lumineuse et riche.

Focusing et tarot zen d’Osho

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